Quand on cherche à se faire accompagner pour développer son activité en tant que thérapeute ou professionnel de l’accompagnement, on est confronté au coaching et au mentorat, deux mots utilisés parfois de manière interchangeable qui ont pourtant de grandes différences.
Il est parfois difficile de s’y retrouver et de comprendre leur rôle exact et il m’a semblé utile d’éclaircir ici les choses et de vous donner aussi ma vision de ces termes.

Qu’est-ce que le coaching ?
Le coaching vise à amener une personne à développer son propre potentiel.
L’étymologie de « coach » vient du mot « coche », qui était à la fois une « grande voiture tirée par des chevaux, qui servait au transport des voyageurs », mais surtout, son « coche », le conducteur de cette diligence.
Il avait pour rôle d’amener la personne sur un voyage d’un point A à un point B.
Ici, il s’agit d’un voyage de transformation intérieure.
Le « coach » est donc quelqu’un qui guide les personnes, les aide à développer leur potentiel, un facilitateur de changement.
Ainsi, son rôle n’est vraiment pas de vous conseiller ou de vous dire quoi faire. Ni de vous botter les fesses d’ailleurs. Contrairement à ce qui en est parfois perçu.
Le coaching a pour rôle de vous amener à trouver vos propres solutions à vos challenges.
Pour cela, le coach utilise l’art du questionnement : c’est à dire qu’il suscite l’échange et donc la réflexion, principalement par des questions, ou des exercices.
Dans le cadre du coaching « from the heart », j’utilise des techniques additionnelles comme des visualisations, pour aller rencontrer un peu plus facilement la vérité en vous.
Un bon coach ne restera jamais en surface : par son questionnement, il vous amène toujours plus profond, afin de vous amener à aller là où vous n’êtes pas encore allé explorer, et contacter ce qui est vraiment important pour vous.
Le coaching est donc un outil extraordinaire de connaissance de soi.
Le coach voit en vous votre potentiel immense et ne croit pas aux histoires que vous vous racontez (vos croyances limitantes).
Il vous amène à adopter un état d’esprit plus positif, un état d’esprit de réussite. Ce fameux « mindset d’entrepreneur » ! Il vous amène aussi à passer à l’action et sortir de votre zone de confort, pour toujours vous développer et progresser.
Il vous guide ainsi, séance après séance, vers votre meilleur potentiel.
Attention : c’est à différencier de toutes les personnes qui se disent « coach business » mais qui sont en fait des consultants, des conseillers, ou des mentors.
Si vous cherchez réellement à dépasser vos peurs, travailler votre état d’esprit, acquérir une vision plus claire sur ce que vous voulez vraiment, c’est bien un coach qu’il vous faut !
Qu’est-ce que le mentorat ?
Initialement, un mentor business, c’est un entrepreneur plus expérimenté que vous, qui va vous accompagner, de manière un peu philanthropique, à développer votre business, en vous transmettant ses connaissances et son expérience.
Il est parfois difficile à différencier d’un consultant/conseiller.
Il vous enseigne les bonnes pratiques, les astuces à appliquer, les « must have »…
Il peut vous proposer des trames ou outils concrets (pour travailler sur les fondations de votre entreprise, votre communication, etc). Il peut vous faire gagner du temps sur la mise en place de stratégies adaptées et qui fonctionnent.
Coaching et mentorat : deux approches complémentaires

En somme, mentorat et coaching sont deux approches très complémentaires qu’il est souvent bon de combiner en business pour mettre toutes les chances de se développer et de développer son activité et son chiffre d’affaires.
Les deux approches vont vous permettre de grandir, d’apprendre, et de vous développer au-delà de vos limites actuelles, de votre zone de confort actuelle, pour vous mener plus loin, plus grand.
Une combinaison des deux est donc une excellente synergie pour vous aider à vivre de votre activité.
Personnellement, j’utilise principalement le coaching dans mes accompagnements, mais j’y mêle aussi du mentorat, et ce notamment dans le soutien entre les séances.