Les 4 piliers pour optimiser votre santé

Contrairement à ce que l’on peut parfois penser, le paramètre qui a le plus d’impact sur notre santé n’est pas notre héritage génétique. C’est une bonne nouvelle, car cela veut dire que nous pouvons nous même agir pour l’améliorer ou la préserver à long terme. Car c’est finalement notre hygiène de vie, notre mode de vie, qui auront le plus d’impact sur la santé. Cela veut aussi dire que c’est à nous d’agir, et que l’on doit arrêter de se trouver des excuses ! Voyons ici les 4 piliers de la santé et de la vitalité.

Qu’est-ce que la santé ?

Selon la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 1946 (inchangée depuis), « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. ».

Ainsi, la santé est bien plus qu’une absence de douleur physique ou de chiffres en gras sur les résultats du labo d’analyses (même si certains médecins pourraient nous en faire douter). C’est bien un équilibre global de notre personne, sur le plan physique, mental, psychique et social. Un esprit sain dans un corps sain, dans un environnement sain !

Quelle part joue l’hygiène de vie dans la santé ?

Si la génétique peut nous donner des prédispositions pour déclencher telle ou telle pathologie chronique, d’après les études les plus récentes, celle-ci ne serait responsable qu’à hauteur de 15% à 20% environ dans le déclenchement d’une maladie.

Ainsi, notre comportement individuel aurait une part bien plus importante (40%), ainsi que notre environnement (conditions socio-économiques, conditions environnementales et soins de santé).

En effet, la recherche a prouvé que notre environnement impacte notre santé par l’intermédiaire de l’épigénétique. En effet, selon notre façon de vivre, on va « allumer » ou « éteindre » certains gènes, qui vont s’exprimer ou non, et cela peut même avoir un impact durable sur notre propre santé mais aussi sur la ou les générations suivantes.

Et par hygiène de vie ou mode de vie, je l’entends ici au sens large, et donc sans oublier notre moral et nos pensées, dont on zappe trop souvent le rôle primordial sur notre santé.

C’est souvent une question de facilité de dire que la santé, c’est la faute à pas de chance, et que l’on n’y peut rien. Une façon de ne rien changer, de rester dans son confort sans se poser trop de question… Mais si vous êtes ici, ce n’est sûrement pas votre cas. En tout cas, soyons honnête car les chiffres et les études l’ont prouvé maintes fois : une bonne hygiène de vie, un bon moral, on un impact positif énorme sur notre santé.

Et ça, ça se travaille avec la naturopathie.

Pilier numéro 1 : L’alimentation

Ce n’est certainement pas une surprise, mais l’alimentation est un pilier majeur de la santé. A la fois ce que l’on mange, mais aussi comment on le mange. Les aliments, ce sont eux qui nous constituent, mais aussi qui nous permettent de fonctionner au quotidien, grâce à toutes les réactions chimiques au cœur de notre organisme. C’est pourquoi il est important de veiller à bien se nourrir et répondre aux besoins de notre corps.

Les principaux problèmes apportés par l’alimentation, ce sont :

  • Les carences : en vitamines, minéraux, oligo-éléments, en certains acides gras… qui font que certains de nos systèmes se dérèglent et que notre corps ne fonctionne plus à son optimum
  • Les surcharges : surcharge calorique, surcharge de sucre, excès de gluten, etc. Les surcharges encrassent notre organisme, causent de l’inflammation, de l’acidose, et enclenchent parfois à terme des pathologies importantes.

Veiller à avoir une alimentation équilibrée, variée et qui répond aux besoins de notre corps est donc le premier pilier (sans oublier l’hydratation!).

Mais on parle aussi de la manière de manger, car la mastication, le plaisir pris à se nourrir, ou encore le fait de manger en conscience, sont presque aussi important que le contenu de notre assiette.

Pilier numéro 2 : Le sommeil et le repos

Notre époque met vraiment à mal notre sommeil, et c’est bien malheureux car celui-ci est absolument vital. En effet, pendant la nuit, notre corps entre en mode nettoyage et régénération. Il gère la détoxification (pic d’activité du foie), évacue nos déchets acides, et répare nos cellules et notre système nerveux.

Des hormones sont produites plus spécifiquement la nuit, comme la leptine (qui inhibe l’appétit et stimule la dépense énergétique), ce qui fait que si on ne dort pas assez, il est normal d’avoir plus faim et de manger plus (et potentiellement trop). Le manque de sommeil est une forte cause de surpoids.

Mais manquer de sommeil et de repos entraine surtout rapidement une fatigue chronique, avec une baisse du système immunitaire, des troubles de l’humeur ou de la dépression, une sensibilité accrue aux infections, etc.

En plus du repos nocturne, on peut apporter du repos et de la récupération à son corps en journée par des siestes, des moments calmes, de la respiration, des balades en pleine nature…

Restreindre son sommeil ou son temps de repos diurne pour faire plus de choses, « profiter de ses soirées », etc, est toujours un mauvais calcul qui se paye à long terme.

Mettez donc le sommeil au cœur de vos attentions.

Pilier numéro 3 : Le mouvement et l’hygiène émonctorielle

Sans surprise aussi, on ne peut pas parler de santé sans parler de mouvement, ou d’activité physique.

On le dit mais on ne le conscientise peut-être pas assez : la sédentarité tue !

On a malheureusement aujourd’hui trop tendance à passer de la chaise de bureau la journée au canapé le soir, en passant par le siège de voiture, en ayant à peine pris 1h debout sur la journée pour préparer nos repas et lancer une machine de linge (et encore)…

Notre corps a besoin de mouvement. L’ensemble de nos systèmes musculaire, articulaire et squelettique ont besoin de bouger pour rester en état optimal de fonctionnement.

Mais surtout, bouger plus permet de décharger notre stress (trop de stress étant extrêmement délétère, et très courant actuellement), améliore notre humeur et notre sommeil, améliore notre santé cardio-vasculaire à long terme, favorise notre transit intestinal, et cætera.

L’idée n’est pas forcément de faire un sport intensif, mais simplement de pratiquer une activité modérée de manière régulière, plusieurs fois par semaine, et de bouger plus au quotidien en veillant à marcher plus et être plus actif au global.

Pilier numéro 4 : L’hygiène psycho-émotionnelle

Voilà un pilier auquel vous n’auriez peut-être pas pensé de prime abord ? Et pourtant, la gestion du stress et des émotions et donc notre moral sont extrêmement importants pour notre bien-être et donc notre santé.

Depuis Descartes, on a bien trop séparé le corps et l’esprit. Pourtant, on sait bien aujourd’hui à quel point notre moral, nos émotions, nos pensées peuvent créer des maladies. On dit qu’on somatise, cela ne veut pas dire que tout est dans la tête, non, les troubles sont bien là, mais la cause première aura été psychique.

Pour être en bonne santé, le 4ème pilier (mais pas des moindres vous l’aurez compris) est donc de réduire ses sources de stress et d’apprendre à le gérer, d’écouter nos émotions et de rechercher un épanouissement complet (personnel, mais aussi amoureux et familial, affectif et social). Etre heureux, ça se décide (en tout cas, prendre conscience et y travailler), et cela fait partie de la santé !

Conclusion : 4 piliers de vitalité indissociables à chouchouter !

Vous aurez sûrement compris à la lecture de l’article que ces 4 piliers sont aussi importants et indissociables les uns des autres. Pour être en bonne santé, il ne faut en négliger aucun.

Si vous avez lu ces mots, c’est que vous vous souciez déjà de votre santé. J’espère que vous aurez compris que pour récupérer ou préserver votre santé, il vous faudra avoir le courage de vous prendre en main, dans les 4 domaines précités.

Cela nécessite de l’engagement, de la persévérance et de la régularité. Et surtout, d’arrêter de se cacher derrière d’éventuelles excuses.

Cela étant dit, chaque petit pas que vous ferez en direction d’une meilleure santé, sera du bonus ! Mieux vaut y aller doucement mais sûrement (encore une fois, la régularité !) que de vouloir tout changer du jour au lendemain, et laisser tomber au bout de 3 semaines. Le changement peut s’étaler sur plusieurs années, du moment que vous évoluez dans le sens de votre santé.

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